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Sentiments

5 juin 2005

Reves ?

Mon regard plonge dans la mer, je pense a New-york...il y a quelques ressemblances, je pense, entre Bombay et New-York: cette marina bordee de buildings, toujours plus haut. Course demesuree, folie humaine, nous sommes si insignifiants. NY, ville que j'aimerai arpenter avec toi, Sylvie. Un reve, un espoir, une realite ?

Le Japon m'attire de plus en plus ...il me fait rever...tu fais toujours partie de ce reve , de ce projet.

Le temps s'accelere, j' en suis de plus en plus conscient. Aurais-le temps de tout accomplir ?
Je me rend compte que l'on ne realise que de petites choses dans la vie, petites mais pas sans importance pour soi, pour les autres: ces amis, ces amours.

Des aigles planent au-dessus de moi, Je les envie. Detache du monde, ils observent l'humanite...Ils suivent leur intinct, leur destin.

Le soleil se reflete dans la mer, donnant naissance a des milliers d'etoiles: je pense a toi.
Ton sourire, tes yeux, ta voix, ta peau  me manquent.

Je t'aime.....

Bombay, le 3 juin 2005

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1 juin 2005

Un soir

Un soir , un bar, une rencontre insolite : un homme,  qui est parti plusieurs mois dans les eaux de Bombay, est nostalgique de son pays, la Roumanie. Las de sa vie a l'etranger. 24 ans passes loin de sa famille installee a Malaga , Espagne.
Un etre perdu comme je le suis parfois. Ces rencontres semblent nous conforter dans l'idee que nous sommes pas les seuls etres faisant face a  nous-memes, a notre passe, faisant face a l'humanite dans toute sa diversite.

Je pense a toi qui es si loin et si proche a la fois. Tu me manques. j'aimerai te dire que je t'aime.... Es-tu pretes ? .....J' attendrai.
Un jour surement.

Fin

Bombay, le 1 juin 2005

31 mai 2005

Premiere pensee

" je erre dans cette ville seul, libre ? Certainement pas !

Deja les souvenirs m'asseillent.Ils me rongent.

Je suis face a la mer.Lieu d'introspection.Je ne dois plus lutter...Ne plus me retourner.Ils partiront peut-etre, pour ressurgir un jour .Mais d'ici la, je trouverai la paix interieure, la serenite.

Ces souvenirs laisseront la place aux espoirs, a la joie, au bonheur de poursuivre a tes cotes ce bout de chemin, ce bout de vie. Cette lettre ne se veut pas etre la derniere mais la premiere  d'une nouvelle vie, d'un destin commun....que nous sommes peut-etre en train d'ecrire...

Je suis accoste ..... " something ? to change your mind ? " Comme s'il avait lu dans mes pensees, lu sur mon visage  ma solitude, mon desarroi, ma tristesse qui transpire de tout mon corps.

L'idee de te retrouver, meme un seul jour, me rempli de bonheur, d'un bonheur simple, sincere, peut-etre ephemere mais si intense, si vital.Peut-on vivre sans amour ....d'autrui ?

Je ne regrette rien si ce n'est de ne pas etre arrive au bon momemt, de ne pas avoir su te seduire, te comprendre ..peut-etre un jour ? si tu prends le temps , si tu me laisses le temps.

...dans  d'autres lieux mais pas dans une nouvelle vie ...je n'y crois pas  ! Je veux me consumer dans cette vie a tes cotes pour rechauffer ton  coeur.

Ces mots sont ceux d'un homme qui a ete seduit par ta joie,ta legerete, ta curiosite, ton alterite, ta sensibilite, ta folie, ta force, ta liberte et surtout ta grace, tout ce qui fait la beaute d'une femme : toi . "

Mes pensees les plus amoureuses

2 mai 2005

lViolence

Je repense souvent a cette scene de grande violence : une enfant  de six ou sept ans frappant, gifflant un bebe, criant toute sa souffrance , son incomprehension, ne pouvant se defendre.
Quelle est sa faute ? celle d'etre nait dans ce pays ?
Insupportable.La misere engendre la misere.La violence appelle a la violence...
Qu'avons-nous appris ?

Bombay est LA ville des contrastes, des extremes, la seule ou j'ai ete temoin de scenes de violences

Une autre resurgie du fond de ma memoire: un homme  donnant avec haine des coups de pieds dans la tete  d'un misereux assis par terre  devant un restaurant...pourquoi ?

On reste temoin.Cela nous hante, nous ronge ensuite lentement.
On a beau s'armer, s'isoler , notre armure se brise... et notre coeur est touche. Il saigne jusqu'a ce qu'un sourir d'enfant panse notre plaie...jusqu'a quand ?
Ici, l'humanite est presente, on la sent , on la vit, jusqu'a dans nos entrailles. Cette humanite a ete perdu dans nos societes occidentales ou la valeur de l'argent a remplace celle des sentiments, de la solidarite, de la generosite, de l'amour des autres.

Il faut se battre pour survivre dans les grandes villes en Inde.
Ici la vie a un prix, tous n'y ont pas droit.

Bombay, 2 Juin 2005

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